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Félix-Roland Moumié – Le leader empoisonné de la résistance camerounaise

Félix-Roland Moumié – Le leader empoisonné de la résistance camerounaise

1. Introduction : Un combattant pacifiste victime de la France

Félix-Roland Moumié incarne la lutte contre la colonisation et la trahison de l’indépendance du Cameroun. Médecin de formation, militant nationaliste, il devient le leader de l’Union des Populations du Cameroun (UPC) après l’assassinat de Ruben Um Nyobè en 1958. Pourchassé par les services secrets français, il est empoisonné à Genève en 1960 par un agent du SDECE, le service de renseignement français.

2. De la médecine à la politique : un militant radical

Né en 1925 à Foumban, Moumié se distingue par son intelligence et son engagement. Diplômé en médecine à Dakar, il aurait pu mener une carrière tranquille. Mais la misère imposée par le colonialisme le pousse à rejoindre l’UPC en 1949.

Il devient rapidement une figure centrale du combat pour une véritable indépendance, refusant la solution néocoloniale imposée par la France. Après la mort de Um Nyobè, il prend la tête de la résistance.

3. La guerre coloniale et l’exil

L’interdiction de l’UPC en 1955 marque le début d’une violente répression orchestrée par l’administration française et son allié, Ahmadou Ahidjo. Moumié s’exile à Conakry, où il reçoit le soutien de Sékou Touré et d’autres leaders africains anti-impérialistes.

De là, il tente d’organiser la lutte, tout en menant une intense activité diplomatique pour dénoncer les crimes coloniaux devant l’ONU. Il est alors surveillé de près par les services français, qui le considèrent comme un danger pour leur hégémonie en Afrique.

4. L’assassinat à Genève : la main invisible de la Françafrique

Le 3 novembre 1960, Félix Moumié meurt à l'hôpital cantonal de Genève. Il a été empoisonné au thallium par William Bechtel, un agent du SDECE.

Cet assassinat, organisé sous la présidence de Charles de Gaulle, avec l’appui du réseau Jacques Foccart, symbolise la brutalité de la Françafrique. Ahidjo et ses alliés prétendent que Moumié était un extrémiste, alors qu’il militait pour une transition démocratique et souveraine.

5. Moumié dans la littérature africaine

L’assassinat de Moumié a inspiré plusieurs auteurs engagés :

6. Conclusion : La nécessité de l’honorer aux côtés de Nyobè et Ouandié

Comme Um Nyobè et Ernest Ouandié, Moumié fut un combattant de la liberté, injustement criminalisé par les autorités coloniales. Aujourd’hui encore, son rôle est minimisé dans l’histoire officielle du Cameroun.

Pourtant, rendre hommage à ces trois figures, en érigeant des statues à leur mémoire et en enseignant leur combat, est un acte de justice historique. La reconnaissance de leur lutte pourrait être un premier pas vers une véritable souveraineté africaine.

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